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Y'a plusieurs mètres d'eau dans les rues de ma peine
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Plusieurs tonnes de boue dans le flot de mes veines
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La rivière charrie les fils du téléphone
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Avec encore dedans mes appels qui résonnent
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La pluie a délavé tous les mots que j'invente
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Les oiseaux ont crié pour pas que tu m'entendes
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Aux endroits où tu étais y'a des morceaux de glace
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Et des arbres en travers pour ne pas que je passe
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Où tu iras je te suivrai
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Je te suivrai...
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Même quand tu auras fermé ta centaine de portes
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Même quand tu auras pleuré pour les enfants d'un autre
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Même quand tu auras éteint ce qui brûlait le mieux
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Même si tu pars plus loin que ne portent mes yeux
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Où tu iras je te suivrai
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Je te suivrai...
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Même au plus profond du silence
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Je t'entends encore me dire
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On s'approche du ciel
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Nos livres fermés se balancent
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J'veux pas tomber tout seul, tomber tout seul
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J'veux pas tomber tout seul
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Si tu veux j'aimerai même ceux qui te touchent
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Ceux qui ont le goût de toi encore plein la bouche
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Même ceux que tu hais, même ceux que aimes
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Il y'a tellement d'eau dans les rues de ma peine...
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Où tu iras je te suivrai
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Je t'entends encore me dire
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On s'approche du ciel
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J'veux pas tomber tout seul, tomber tout seul
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J'veux pas tomber tout seul
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Il a neigé partout aux rebords des fenêtres
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De cette ville floue de ne plus te connaître
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Encore combien d'hivers passeront sous ma porte
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Avant qu'un jour j'ose dire que j'aime quelqu'un d'autre
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Je te suivrai
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Francis Cabrel |