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Le vent fera craquer les branches
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La brume viendra dans sa robe blanche
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Y'aura des feuilles partout
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Couchées sur les cailloux
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Octobre tiendra sa revanche
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Le soleil sortira à peine
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Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
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Perdue dans tes foulards
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Tu croiseras le soir
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Octobre endormi aux fontaines
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Il y aura certainement,
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Sur les tables en fer blanc
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Quelques vases vides et qui traînent
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Et des nuages pris aux antennes
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Je t'offrirai des fleurs
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Et des nappes en couleurs
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Pour ne pas qu'Octobre nous prenne
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On ira tout en haut des collines
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Regarder tout ce qu'Octobre illumine
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Mes mains sur tes cheveux
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Des écharpes pour deux
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Devant le monde qui s'incline
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Certainement appuyés sur des bancs
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Il y aura quelques hommes qui se souviennent
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Et des nuages pris aux antennes
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Je t'offrirai des fleurs
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Et des nappes en couleurs
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Pour ne pas qu'Octobre nous prenne
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Et sans doute on verra apparaître
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Quelques dessins sur la buée des fenêtres
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Vous, vous jouerez dehors
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Comme les enfants du nord
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Octobre restera peut-être.
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Vous, vous jouerez dehors
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Comme les enfants du nord
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Octobre restera peut-être.
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Octobre
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Francis Cabrel |