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Quelquefois au fond de ma mémoire
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Il m'arrive de te revoir
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Juste à mes côtés
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Derrière nous dix huit ans à peine
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Et devant les immenses plaines
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De l'éternité
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On avait l'eau des cascades
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Et des lits d'herbe mouillée
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J'écrivais des ballades
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Pour te réchauffer
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Ouh, souviens-toi de nous
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Toi qui t'es envolé
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Ouh, souviens-toi de nous
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Dans ton palais doré
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Et dis-moi s'il se passe autant de choses
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Dans ton palais de marbre rose
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Ta plage privée
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Est-ce que tu entends le chant des cascades
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Autour de tes miroirs de jade
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Où tout ferme à clé
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Mais rappelle-toi les orages
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Quand nos cheveux s'emmêlaient
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Sous les grands arbres sauvages
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Où l'on s'abritait
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Ouh, souviens-toi de nous
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Toi qui t'es envolé
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Ouh, souviens-toi de nous
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Dans ton palais doré
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Mais quelquefois au fond de ta Rolls noire
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Il m'arrive de te revoir
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Ils sont tous à tes pieds
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Je sais qu'ils se battent pour te plaire
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Mais tu ne les aperçois qu'au travers
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De tes verres fumés, fumés
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Ouh, souviens-toi de nous
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Toi qui t'es envolé
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Ouh, souviens-toi de nous
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Dans ton palais doré
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Ouh, souviens-toi de nous
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Toi qui t'es envolé
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Ouh, souviens-toi de nous
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Sinon tu vas tomber
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Souviens-toi de nous
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Francis Cabrel |