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J'ai voulu le soleil brûler la mer,
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Le volcan éteint fendre la terre
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Des tombeaux géants perdus dans le désert,
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Et la goutte d'eau creuser la pierre.
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J'ai connu des nuits où les étoiles
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Transformaient le ciel en cathédrale.
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Les ruines d'un mur épargnées par le temps
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Où j'ai prié souvent...et pourtant
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Rien n'est plus beau qu'un fusil rouillé
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Qu'un soldat un jour a oublié
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Quelque part à l'ombre d'un buisson
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Pour courir vers son village et sa maison
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Dans ce monde qui bat le tambour
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Qui préfère la guerre à l'amour
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Rien n'est plus beau qu'un fusil rouillé
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Et qui ne servira plus jamais
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Plus jamais
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J'ai vu le savant, j'ai vu l'apôtre
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Passe leur vie à sauver les autres.
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J'ai pleuré de joie en écoutant le cri
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D'une femme qui donnait le vie.
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Belles sont les fleurs dans le jardin
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Qui s'ouvrent à la rosée du matin.
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Et la jeune fille, dans la rue, qui court
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A son premier rendez-vous d'amour.
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Rien n'est plus beau qu'un fusil rouillé
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Qu'un soldat un jour a oublié
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Quelque part à l'ombre d'un buisson
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Pour courir vers son village et sa maison
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Dans ce monde qui bat le tambour
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Qui préfère la guerre à l'amour.
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Rien n'est plus beau qu'un fusil rouillé
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Et qui ne servira plus jamais jamais
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Rien n'est plus beau qu'un fusil rouillé.
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Dans ce monde qui bat le tambour
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Qui préfère la guerre à l'amour.
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Rien n'est plus beau qu'un fusil rouillé,
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Et qui ne servira plus jamais jamais
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Le Fusil rouille
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Enrico Macias |