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Comme l'enfant des îles
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Avec rien sur la peau
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Qui regarde tranquille
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Croiser les paquebots
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Tu descends tu t'approches
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T'as l'argent dans les poches
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Tu le prends en photo
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Au retour du voyage
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Dans les coins du salon
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Tu revois son visage
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Sur des bouts de carton
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Dans des boîtes à chaussures
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Au milieu des factures
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Et des billets d'avions
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Toi t'as l'argent, lui le soleil
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Il a tout son temps toi t'as ton appareil
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Tu ramènes des images
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Des photos de voyages
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Tu crois que t'es heureux pareil
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T'as tes repas d'affaires
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Et tes nuits de travail
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Il est assis par terre
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Les cheveux jusqu'à la taille
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Il répare la nasse
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Pour les poissons qui passent
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La barrière de corail
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Toi t'as l'argent, lui le soleil
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Il a tout son temps toi t'as ton appareil
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Tu ramènes des images
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Des photos de voyages
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Tu crois que t'es heureux pareil
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C'était à peine croyable
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Ces insectes partout
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Ces chambres pleines de sable
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Ces femmes à peine debout
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Dans le fond de ta ville
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T'as remis ton manteau
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Quelquefois ça descend
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Quinze en dessous de zéro
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Sur le bord de sa case
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Que la chaleur écrase
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Il boit le lait de coco
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Toi t'as l'argent, lui le soleil
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Il a tout son temps toi t'as ton appareil
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Tu ramènes des images
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Des photos de voyages
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Tu crois que t'es heureux pareil
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L'enfant des îles
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Avec rien sur la peau
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Qui regarde tranquille
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Croiser les paquebots
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Comme l'enfant des îles
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Avec rien sur la peau
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Rien sur la peau
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Rien sur la peau
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Photos de voyages
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| Francis Cabrel |
