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Tout le monde y pense,
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Les hommes, les anges, les vautours,
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Y'a plus de distances,
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Personne qui ait les bras trop courts,
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Tout le monde espère,
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Même à l'arrière des arrière-cours,
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Tout le monde veut son billet retour,
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D'amour, d'amour, d'amour, d'amour.
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Son éclat de chance,
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Celui qui vous brûle, vous inonde,
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Mais le ciel s'en balance,
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Puisqu'il y en a pas pour tout le monde,
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Y'a des gens plein les urgences,
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Sous les lumières des abat-jour,
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Qui attendent leur billet retour,
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D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.
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Ces anges qui dansent,
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Sur ces pistes trempées d'alcools,
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Dans ces caves immenses,
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Les cheveux collés aux épaules,
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S'envolent en silence,
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Et s'éparpillent au petit jour,
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En cherchant des billets retour,
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D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.
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Ces femmes qui s'avancent,
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En tenant au bout de leurs bras,
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Ces enfants qui lancent,
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Des pierres vers les soldats,
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C'est perdu d'avance,
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Les cailloux sur des casques lourds,
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Tout ça pour des billets retour,
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D'amour, d'amour, d'amour, d'amour, d'amour.
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Les hommes, les anges, les vautours...
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Personne qui ait les bras trop courts...
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Tout le monde y pense...
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Tout le monde y pense
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Francis Cabrel |